“Trop c’est trop” : c’est avec cette interjection que Xavier Roseren a interpellé la ministre du Travail.

Le député du Pays du Mont-Blanc s’est exprimé la semaine dernière au sujet du chômage des frontaliers, et plus précisément le coût des allocations.
Il estime que le coût pour l’Etat français est devenu trop important : entre 2012 et 2020, celui-ci est passé de 540 millions d’euros à 920 millions d’euros.
Car les allocations chômage sont calculées sur la base des salaires étrangers perçus par les travailleurs.
C’est donc la Suisse et ses salaires très élevés qui contribuent le plus au problème.
Rien qu’en 2020, selon Xavier Roseren, 50 000 personnes ont perdu leur contrat de travail en Suisse, “pour un surcoût de 667 millions d’euros”.
Cette situation a une conséquence bien concrète : “les dépenses d’indemnisation des frontaliers ayant perdu un contrat en Suisse représentent plus de 70 % des dépenses d’indemnisation”.
La Suisse verse bien une somme tous les ans à l’Etat français pour compenser cette charge, mais cette somme est devenue, de fait, insuffisante.
Le député estime qu’elle couvre à peine 20% des coûts d’indemnisation des frontaliers.
Il a interpellé la ministre du Travail, Catherine Vautrin, et le directeur général de l’Unedis, Christophe Valentie, pour que les règles de calcul soient revues et que les pays de travail assument financièrement ces allocations chômage.

source : https://radiomontblanc.fr/article/haute-savoie-le-depute-xavier-roseren-denonce-le-cout-de-lassurance-chomage-des-frontaliers-53306