Les autorités vaudoises et françaises ont validé un accord garantissant le maintien partiel des navettes de la CGN entre les deux rives du Léman, après plusieurs mois de mobilisation citoyenne.

La saga des usagers frontaliers de la CGN connaît enfin son dénouement. Un accord a été entériné des deux côtés du Léman pour préserver une partie de l’offre des navettes. Après la région d’Évian jeudi soir, Thonon a validé vendredi matin l’horaire et le budget nécessaires au maintien du service. Une décision qui devrait être officiellement actée le 25 novembre prochain.

Les horaires présentés confirment que neuf des quinze courses actuelles seront maintenues entre Thonon-les-Bains et Lausanne-Ouchy. La navette N2 sera donc moins fréquente dès la mi-décembre, mais davantage que ce qui avait été annoncé en début octobre. La Suisse et la France assumeront chacune la moitié des coûts, soit 5,5 millions chacune pour 2026.

Une solution transitoire

La suppression envisagée des bateaux, notamment aux heures de pointe du matin, avait suscité une forte mobilisation. Le collectif d’usagers, à l’origine de nombreuses revendications, se félicite aujourd’hui du compromis obtenu, tout en restant vigilant.

L’accord adopté ne constitue toutefois qu’une solution transitoire pour l’année 2026. “Désormais, on doit se mettre autour de la table pour trouver une solution qui soit plus pérenne et éviter le psychodrame connu cette année”, affirme Vincent Pellissier, directeur général de la CGN.

Une position partagée par les autorités politiques français. Car selon Cyril Demolis, le vice-président du Conseil communautaire de Thonon Agglo: “Le plan proposé pour 2026 ne sera pas tenable financièrement plus d’une année”.

source : https://www.rts.ch/info/regions/2025/article/accord-cgn-navettes-france-vaud-maintenues-partiellement-apres-mobilisation-29058992.html
auteur : Diana-Alice Ramsauer/ther
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