Le maire de Nancy est conscient des enjeux du projet du gouvernement français de développer l’équivalent du RER francilien dans une douzaine de métropoles françaises. Mathieu Klein espère bien que le Sillon lorrain, qui court jusqu’au Luxembourg, sera choisi.
En février dernier, la Première ministre française Elisabeth Borne a annoncé un plan de 100 milliards d’euros d’ici 2040 pour le transport ferroviaire. Une annonce venue confirmer celle du chef de l’État qui, en novembre 2022, disait vouloir développer un équivalent du RER francilien dans une douzaine de métropoles françaises.
“PERMETTRE À DES AUTOMOBILISTES AUJOURD’HUI DANS LES BOUCHONS DE CHOISIR LE TRAIN”
Des déclarations qui ont eu un certain retentissement du côté des communes formant le “Sillon lorrain” (l’axe Épinal-Nancy-Metz-Thionville-Luxembourg) dont les maires espèrent pouvoir bénéficier d’une telle infrastructure pour faciliter l’accès au Grand-Duché. Jeudi encore, Charlotte Leduc, députée de la Moselle (Nupes), alertait sur la “situation catastrophique” de la ligne TER Metz-Luxembourg.